Découvrez le dernière chronique "Art en droit" de Maître Pierre Noual pour Le Journal des Arts. Cette semaine, Nicolas Poussin : la saga judiciaire de la célèbre affaire
Au terme de quinze années de procédure, les époux Saint-Arroman ont pu obtenir en 1987 la nullité de la vente de leur tableau présenté comme de l’école des Carrache alors qu’il est en réalité de la main de Nicolas Poussin.
Rome, vers 1647. Nicolas Poussin arpente les rues de la Ville éternelle. Il est chanceux, son fidèle mécène, le banquier lyonnais Jean Pointel, vient tout juste de lui commander une nouvelle œuvre. Hésitant, le natif des Andelys opte pour une représentation du jugement de Salomon, épisode biblique bien connu. Deux femmes ont chacune mis au monde un enfant, mais l’un est mort étouffé : elles se disputent alors l’enfant survivant. Le roi réclame une épée et ordonne : « Partagez l’enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l’autre moitié à la seconde. » Plutôt que de voir l’enfant mourir, l’une des mères renonce. Poussin est convaincu que cette leçon est magistrale : parvenir à se détacher de l’égalité pour rechercher la vraie justice ! L’artiste ignore alors que cinq siècles plus tard une autre de ses œuvres va bouleverser la recherche de l’égalité et inscrire pour l’éternité son nom à la plus grande jurisprudence civile française. [...].
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